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Le Parti Québécois dénonce l’abolition du programme RénoRégion

Le Parti Québécois dénonce l’abolition du programme RénoRégion

2 avril 2025 à 9:06 am

Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a dénoncé l’abolition du programme RénoRégion par la CAQ et a questionné le gouvernement en tandem avec sa nouvelle députée de Terrebonne, Catherine Gentilcore, qui a été élue récemment lors d’une élection partielle. M. St-Pierre Plamondon croit que ce programme pouvait aider des régions plus dévitalisée comme c’est le cas dans certaine partie de l’Outaouais rural. Durant un point de presse, il a insisté pour argumenter qu’il y avait peu à gagner pour notre société en éliminant ce programme.

« Je veux qu’on soit clair ici, on parle d’un programme qui vise des Québécoises et des Québécois qui ont un salaire de moins de 30 000 $ pour des habitations dont la valeur est moins de 150 000 $, un programme qui coûte à peine 15 millions par année. Lorsque vient le temps d’aider la grande entreprise, là, à coups de centaines de millions, on ne les compte pas, les milliards jetés par les fenêtres, parce que ça, c’est des “risques calculés”, mais, quand, par contre, on demande à des Québécois plus vulnérables en situation de précarité financière de se serrer la ceinture pour des miettes, alors là, il n’a pas de problème à oublier la réalité des Québécois, particulièrement en région », a déclaré le chef péquiste.

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) a également critiqué vivement la suspension des programmes Rénovation Québec et RénoRégion. L’UMQ demande au gouvernement du Québec de renouveler rapidement le financement de ces programmes, essentiels pour le bien-être des Québécoises et Québécois. Il est impératif, selon eux, de prendre en compte les besoins urgents des communautés locales et des citoyens les plus vulnérables.

« La suspension des programmes Rénovation Québec, RénoRégion et d’adaptation de domicile affectera directement le milieu de vie de personnes vulnérables. Ces programmes étaient très utilisés et pénalisent une fois de plus les populations vivant dans des conditions précaires. Dans un contexte de crise où on ne peut se permettre de perdre un seul logement, cette décision est particulièrement préoccupante », déclare Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes.


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