Conservation de la nature Canada discute du projet de protection à l’île Fitzpatrick et l’île Marcotte à l’Isle-aux-Allumettes
Conservation de la nature Canada discute du projet de protection à l’île Fitzpatrick et l’île Marcotte à l’Isle-aux-Allumettes
Dans la plus récente édition du Magazine CAA Québec, Conservation de la nature Canada a publié un article concernant l’île Fitzpatrick située dans la Municipalité de l’Isle-aux-Allumettes. La directrice pour la section ouest du Québec à Conservation de la nature Canada, Caroline Gagné, a indiqué les raisons qui ont poussé son organisme et différents partenaires à protéger ce territoire.
Beaucoup. Notamment une géologie particulière, il y a des cavernes, un réseau de cavernes souterrain qui passent sous l’île qui est remplie d’eau. Ça passe sous la rivière même puis ça traverse de l’Ontario au Québec. Il y a différentes espèces en situation précaires qui sont là. Il y a des vieilles forêts qui n’ont pas été coupées pendant plusieurs décennies. Ça fait que c’est vraiment intéressant de voir la richesse qu’il y a là. Propriété qui ont été protégés, notamment l’île qui est juste à côté de Fitzpatrick qui est l’île Reed puis il y a aussi quelques propriétés qui ont été protégées au sud sur l’île Marcotte. C’est vraiment la preuve que c’est un secteur qui est très riche. Tout ce secteur-là, c’est vraiment très riche, avec le réseau de cavernes, on appelle ça des écosystèmes karstiques.
– Caroline Gagné, Directrice pour la section ouest du Québec à Conservation de la nature Canada
Caroline Gagné a nommé tout au long de l’entrevue, plusieurs partenaires et organisations qui ont aidé à acquérir les terrains et à les protéger.
Ça prend plusieurs personnes, en fait, ça prend du financement pour protéger du territoire. Parfois, il y a des propriétaires qui nous font des dons ou des spéciaux, une vente à rabais comme je l’ai mentionné plus tôt. Dans ce cas-ci, l’île Fitzpatrick a pu être protégée grâce à la contribution du gouvernement provincial, du gouvernement fédéral et de donateurs privés, il y en a que je ne peux pas nommer, ils souhaitaient rester anonymes. Mais, il y a un don de la corporation Kruger entre autres. Ça fait que c’est vraiment un assemblage de différent financement, puis la contribution, dans le fond, en ressources humaines de différentes personnes. Que ce soit des experts qui nous permettent de mieux documenter ce qu’on souhaite protéger. Il y a aussi la communauté Kebaowek.
– Caroline Gagné, Directrice pour la section ouest du Québec à Conservation de la nature Canada
L’entrevue complète avec la directrice pour la section ouest du Québec à Conservation de la nature Canada, Caroline Gagné, est disponible ici.