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6 des 7 techniciens en imageries de Pontiac quittent pour Gatineau

6 des 7 techniciens en imageries de Pontiac quittent pour Gatineau

29 juillet 2024 à 12:44 pm

Mise à jour le 31 juillet 2024 à 12:17 pm

L’alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a annoncé le jeudi 25 juillet dernier, que 8 des 12 techniciens en imagerie des hôpitaux de Shawville, Wakefield et Maniwaki ont obtenu des postes dans les Hôpitaux de Gatineau et que leur départ était prévu pour le 9 septembre. La représentante nationale de l’APTS en Outaouais, Christine Prégent, a dévoilé que l’ensemble des techniciens qui ont décidé de partir travailler à Gatineau avait donné la disparité entre les primes comme raison de leur départ.

Après avoir appris que les 8 techniciens avaient obtenu des postes à Gatineau, l’APTS a organisé une réunion d’urgence avec le sous-ministre de la santé Richard Deschamps pour tenter de lui expliquer la situation, dans l’espoir d’offrir les primes de 22 000$ à l’ensemble des Hôpitaux de l’Outaouais. Madame Prégent, explique comment s’est déroulée la rencontre.

L’APTS espère être en mesure d’arriver à une entente avec le gouvernement du Québec rapidement pour pouvoir convaincre quelques uns des techniciens de rester à leurs emplois actuels. Dans le cas où une entente ne serait pas atteinte et si ces techniciens partent travailler à Gatineau le 9 septembre, de nombreux bris de service sont à attendre pour l’hôpital du Pontiac qui se retrouvera maintenant avec 1 seul technicien.  L’hôpital de Maniwaki se retrouvera avec 1,4 technicien (1 temps plein et 1 temps partiel) et l’hôpital de Wakefield se retrouvera également avec 1 seul technicien. Madame Prégent dévoile ce qui attend le système de santé si les 8 techniciens partent en septembre.

La situation devrait également empirer pour les hôpitaux de Gatineau puisque sans accès aux hôpitaux en périphérie, les gens du reste de l’Outaouais devront maintenant se rendre en ville pour avoir accès à des services de santé, ce qui aura pour conséquence d’engorger les urgences.

L’entrevue avec Christine Prégent est disponible ici.