William Amos souligne le projet de loi fédéral sur la responsabilité climatique
William Amos souligne le projet de loi fédéral sur la responsabilité climatique
Le député fédéral de Pontiac et Secrétaire parlementaire des Sciences, William Amos, a dit avoir toujours été en faveur de l’action pour le climat même durant la pandémie de COVID-19. Ancien avocat spécialisé dans l’environnement, William Amos a salué cette semaine le dépôt du projet de loi crucial du gouvernement sur la responsabilité climatique (C-12) à la Chambre des communes.
« L’action en faveur du climat n’est pas seulement la chose juste et morale à faire; L’action en faveur du climat sera la pierre angulaire de notre plan visant à soutenir et à créer un million d’emplois au Canada. Aujourd’hui, nous avons déposé un projet de loi visant à obliger le gouvernement fédéral à respecter son engagement d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. En passant à une économie à zéro émissions nettes—soit l’absence d’émissions de gaz à effet de serre ou la compensation totale de celles-ci avec des mesures qui éliminent les gaz de l’atmosphère contribuant aux changements climatiques—nous créerons une croissance économique qui profitera à tous et une meilleure planète pour les futures générations » a commenté William Amos.
Voici les mesures du projet de loi C-12 proposé par les libéraux à Ottawa :
* obligera juridiquement le gouvernement et les générations futures à suivre un processus pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050;
* établira des cibles de réduction des émissions aux cinq ans et exigera des plans pour les atteindre ainsi que des rapports sur les progrès réalisés;
* mettra en place le Groupe consultatif pour un avenir à zéro émissions nettes qui donnera des conseils indépendants au gouvernement sur la meilleure façon d’atteindre ses cibles;
* obligera le gouvernement du Canada à publier un rapport annuel qui décrira comment les ministères et les sociétés d’État tiennent compte des possibilités et des risques financiers associés aux changements climatiques dans leur processus décisionnel;
* intégrera des mesures pour une meilleure reddition de comptes et une plus grande transparence dans le plan du Canada visant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050;
* prévoira un examen indépendant par un tiers, effectué par le commissaire à l’environnement et au développement durable, afin d’obliger tous les futurs gouvernements à rendre des comptes.
Le plan du Québec
Lundi dernier, sur la scène provinciale cette fois, le premier ministre du Québec, François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, Benoit Charette, ont dévoilé le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans. L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques vise à faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre.
« Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère » a fait savoir Benoit Charette.
Voici quelques mesures du PEV :
– Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi;
– Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles;
– Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035;
– Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard;
– Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé);
– Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable.