Témoignage d’une Pontiçoise au prise avec la longue COVID
Témoignage d’une Pontiçoise au prise avec la longue COVID
France Lavoie, citoyenne de Mansfield, a accepté de parler de son expérience, elle qui a contracté la COVID-19 à la fin de l’automne dernier. Comme l’a répété à plusieurs reprises le Dr Horacio Arruda, le virus est partout. C’est aussi le constat de France Lavoie.
« J’ai reçu plusieurs appels de la santé publique et malgré tout, après tout ces appels, on ne sait encore pas à quel endroit précisément j’aurais pu l’attraper. Ça aurait pu être à l’épicerie, dans un contact avec un proche, dans une résidence de personnes âgées… On ne sait pas. »
– France Lavoie
Après avoir contracté le virus, France Lavoie a noté que les symptômes ne sont pas apparus immédiatement.
« Au début, rien. Au moment de recevoir la confirmation que j’étais positive, j’avais commencé à ressentir des symptômes, mais léger. C’est vraiment quelques jours plus tard que j’ai ressenti des symptômes comme de la fatigue, des maux de gorges et que j’ai perdu l’odorat. »
– France Lavoie
Heureusement, quelques jours avant, France Lavoie s’était mise en isolement. D’ailleurs, elle souligne que contracter le virus peut provoquer plusieurs réactions au sein de ses proches.
« On se sent jugé et coupable parce que des personnes avec qui on a été en contact doivent aussi s’isoler. C’est vraiment pas facile. »
– France Lavoie
Six mois après avoir contracté la maladie, France Lavoie se remet peu à peu de la COVID-19, même si son odorat lui joue encore quelques tours. « Impossible de sentir quoi que ce soit. Encore aujourd’hui, je n’ai pas tout retrouvé mon odorat, par contre, depuis la prise du vaccin, je commence à sentir peu à peu », souligne France Lavoie.
Comme d’autres qui ont contracté la COVID, celle-ci voit des répercussions positives après la prise du vaccin. « Pas longtemps après avoir pris le vaccin, j’ai été faire un tour à vélo et j’ai senti la senteur de la pollution des automobiles. Habituellement, je n’aime pas cette odeur, mais là, j’ai sauté de joie », mentionne France Lavoie avec émotion.
D’ailleurs, elle fait partie d’un groupe d’étude à ce sujet, afin d’approfondir nos connaissances sur la maladie.
« Allez-y, faites-vous vacciner, c’est important et ça existe pour de vrai »
– France Lavoie
Un article complet à cet effet sera publié dans la prochaine édition du Journal du Pontiac, prévue le 19 mai prochain.
Le témoignage complet de France Lavoie peut être entendu ici.