Sans aide financière, des camps de vacances pourraient fermer
Sans aide financière, des camps de vacances pourraient fermer
Certains camps de vacances certifiés de l’Outaouais affirment que s’ils n’obtiennent pas d’aide financière, ils devront fermer définitivement, à moins que le gouvernement ne mette en place un fonds d’urgence d’ici les prochains mois. C’est le cas dans la région de la Base de plein air Air-Eau-Bois située à Denholm dans la Vallée-de-la-Gatineau.
« Les mesures de soutien actuelles des gouvernements ne sont pas adaptées à ce secteur d’activité caractérisé par son aspect saisonnier. Il est impossible de combler le manque à gagner depuis le début de la pandémie. Si nous ne recevons pas une aide substantielle du gouvernement, dans quelques mois, ce sera la fin. Les principaux perdants seront les enfants et les familles qui ne pourront plus avoir accès à ces sites solidement ancrés dans les communautés et offrant un accès inédit à la nature et au plein air », selon Caroline Calvé, administratrice de la Base de plein air Air-Eau-Bois.
Les camps de vacances s’autofinancent majoritairement durant l’été, mais la pandémie a forcé leur fermeture complète depuis mars 2020. Ils se trouvent donc, privés des revenus d’une année complète, à devoir payer des frais fixes pouvant dépasser selon certains 300 000 $. Les camps de vacances certifiés demandent donc à la ministre Charest d’ouvrir un fonds d’urgence pour les aider à payer 75% de leurs frais fixes, comme le gouvernement l’a fait pour les bars, les restaurants et salles de spectacle, et ainsi, assurer une réouverture sécuritaire l’an prochain.
L’entrevue complète avec Caroline Calvé est disponible ici.