Rentrée des classes 2023-24 : pénurie de main-d’œuvre et changement des parcours des autobus scolaires sont discutés avec le CSSHBO
Rentrée des classes 2023-24 : pénurie de main-d’œuvre et changement des parcours des autobus scolaires sont discutés avec le CSSHBO
La rentrée scolaire débutera dans les prochaines heures dans les différentes écoles du Pontiac, c’est le cas dans les pavillons de l’École primaire des Petits-Ponts et à l’École secondaire Sieur-de-Coulonge. En entrevue à CHIP 101,9, le directeur général du Centre de service scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, Denis Rosignol, a abordé la pénurie de personnel dans le milieu de l’enseignement. Comme ailleurs au Québec, le manque de professeurs qualifiés est aussi une réalité dans certains milieux scolaires, selon Denis Rossignol, cette situation est encore plus vraie à l’École des Petits-Ponts.
« Bien, écoutez, on ne vit pas dans un monde parallèle, on ne vit pas dans un monde appart, on vit nous aussi la pénurie. On a déjà eu des discutions là-dessus vous et moi, c’est clair, que ça fais des années qu’on a des problématiques de pénuries, on a des difficultés a trouver des gens légalement qualifiés ça fait plusieurs années, mais en vous disant ça, on réussit quand même présentement à bien gérer le tout, à mettre des gens en place, qui vont enseigner malgré tout ce qu’on peut dire. On voulait avoir un adulte par classe chez nous, il y a quand même un accompagnement qui est mis en place, on a une belle structure pour soutenir tout ça, je ne vous dis pas que c’est toujours facile, je ne vous dis pas que les gens ne travaillent pas fort, mais reste qu’on a quand même une structure pour soutenir tout ça. Je vous dirais en gros, que l’École des Petits-Ponts l’enjeu au niveau des enseignants non légalement qualifiés est un enjeu quand même assez grand. »
-Denis Rossignol, le directeur général du Centre de service scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais
Le parcours des autobus scolaires est différent à certains endroits pour 2023-2024. Denis Rossignol a mentionné qu’il s’agit simplement de la politique de transport du Centre de service scolaire qui est appliquée. Cette politique vise à stimuler l’activité physique et à réduire les gaz à effet de serre.
« Les changements qu’on a faits à la base sont principalement dus au fait que, ce n’est pas un changement, en réalité on a une politique de, premièrement, nous sommes un organisme scolaire qui doit promouvoir et qui promeus l’école en santé ou la santé à l’école. Donc, de marcher un petit peu le matin, marcher un petit peu le soir ça fait aussi du bien. Dans un deuxième volet, aussi on est aussi, comme tout le monde, il y a les GES, les gaz a effet de serre. Donc pour la diminution des gaz à effet de serre, c’est prouvé que lorsqu’on fait moins d’arrêts et de départs, ce qui fait que ça diminue les gaz à effet de serre. Les distances aussi vont être diminuées parce qu’on a quand même limité certains trajets. Donc, en gros c’est les deux principales raisons. »
-Denis Rossignol, le directeur général du Centre de service scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais
L’entrevue complète avec le directeur général du Centre de service scolaire des Hauts-Bois de l’Outaouais, Denis Rossignol est disponible ici.