Québec solidaire veut garantir le droit à la nature
Québec solidaire veut garantir le droit à la nature
Le porte-parole de Québec Solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, et la députée de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, ont présenté le plan de Québec Solidaire pour garantir le droit à la nature pour tous les Québécois et toutes les Québécoises.
« Les politiciens parlent souvent de déficit. Mais il y a un déficit dont on ne parle presque jamais, le déficit nature. 80 % des Québécois et Québécoises vivent en milieu urbain. L’équipement de plein air coûte cher, le transport est compliqué et ce n’est pas tout le monde qui peut se le permettre », affirme Gabriel Nadeau-Dubois. « Il y a une chose qui nous unit tous et toutes, peu importe notre région : notre amour du territoire. Garantir le droit à la nature, c’est garantir que tout le monde au Québec, peu importe son portefeuille et l’endroit où il habite, puisse en profiter. »
Pour garantir ce droit, la formation politique promet un plan en trois volets. D’abord, la gratuité de la nature. Québec Solidaire rendra complètement gratuit l’accès aux parcs nationaux et aux réserves fauniques. Tout le monde devrait pouvoir profiter de notre belle nature, peu importe l’épaisseur de son portefeuille.
Ensuite, l’accessibilité à la nature. Québec solidaire financera des circuits de transport collectif des villes vers les parcs nationaux. Le parti mettra également en place un réseau de prêt d’équipement de plein air à travers les bibliothèques publiques du Québec.
Finalement, la protection de la nature. D’ici 2030, Québec Solidaire ajoutera 1,5 % d’aires protégées par année, afin d’atteindre progressivement la cible de 30 % d’aires protégées sur l’ensemble du territoire.
« Ça fait des années qu’ici en région on souhaite attirer du monde en faisant valoir la beauté de notre territoire sauvage. Mais la vérité, c’est que pour nos nouveaux arrivants qui ont tout à découvrir, nos forêts et nos lacs ne sont pas si accessibles que ça. Notre proposition, elle, vient précisément répondre à ce besoin d’accessibilité et de gratuité. Si c’est vrai pour nous, c’est aussi vrai pour l’Estrie, la Côte-Nord, le Bas St-Laurent. », ajoute Émilise Lessard-Therrien.