« Pas question de banaliser les résultats » -Denis Rossignol
« Pas question de banaliser les résultats » -Denis Rossignol
Le directeur général du Centre de services scolaires Haut-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO), Denis Rossignol, a commenté les résultats du sondage réalisé par le Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR). Rempli par environ 300 enseignants le sondage révèle que 74 % des répondants disent avoir subi de la violence.
Lire l’article sur les résultats du sondage.
Denis Rossignol a insisté en disant ne pas vouloir banaliser la situation. Denis Rossignol a dit aussi vouloir être prudent et d’avoir conscience qu’il était d’autant plus concerné, étant donné qu’il occupait le poste de directeur de l’École des Petit-Ponts avant sa nomination à titre de directeur général du CSSSHBO en juin 2019. « Ça existe et il faut travailler avec des données et trouver la source aussi du problème, soit les comportements violents » a soutenu Denis Rossignol.
Interrogé sur le taux de satisfaction des répondants, dont le sondage affirme que seulement de 36 à 42 % des enseignants du CSSHBO qui ont fait face à ce type d’agression se sont dit satisfaits de l’accompagnement de la direction, Denis Rossignol reconnaît que des améliorations pourraient être apportées au processus de plaintes. « J’en suis conscient, on demande dans certains cas de remplir plus qu’un formulaire, est-ce que c’est logique? Non, mais il faut trouver la bonne formule » a affirmé Denis Rossignol.
Le CSSHBO dit se pencher sur le problème et espère voir le processus pour aider les enseignantes et enseignants dans l’avenir, être amélioré dans un avenir rapproché. Denis Rossignol a aussi mentionné qu’il est important de savoir les raisons derrières la violence des élèves. « Il faut savoir pourquoi ce genre de comportement survient et c’est souvent du cas par cas. L’école est le reflet de nos communautés » a résumé Denis Rossignol.
