L’immigration retient l’attention lors du débat de la circonscription de Pontiac d’Équité Outaouais
L’immigration retient l’attention lors du débat de la circonscription de Pontiac d’Équité Outaouais
C’est hier que se tenait le débat organisé par Équité Outaouais pour la circonscription de Pontiac, en vue des élections provinciales du 3 octobre prochain. Sur place, cinq candidats étaient présents, soit Mike Owen Sebagenzi de Québec solidaire (QS), Terrence Watters du Parti conservateur du Québec (PCQ), André Fortin du Parti libéral du Québec (PLQ), Jolaine Paradis-Châteauneuf du Parti Québécois (PQ) et Corinne Canuel-Jolicoeur de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Contrairement au débat tenu par CHIP 101,9 dans le secteur rural de la circonscription, l’économie était pratiquement absente des discussions, mais la santé a suscité le même nombre de préoccupations autant chez les candidats que pour la quarantaine de personnes présentent dans la salle. Par contre, à cette rencontre tenue dans le secteur Aylmer faisant partie de la circonscription de Pontiac, l’immigration a retenu l’attention. Les divergences d’opinions ont été exprimées par les candidats présents, dont Mike Owen Sebagenzi, issu lui-même de l’immigration et dont le parti veut augmenter considérablement le nombre de nouveaux arrivants dans les régions.
« Ce soir, je pense, on a eu la chance de démontrer que certains partis ont un discours dangereux autour de l’immigration. Ça fait en sorte qu’on a un climat social, politique extrêmement divisé et polarisant. J’étais content de rattraper la CAQ, le PQ sur leurs propos en immigration. C’est une richesse pour le Québec, c’est une richesse pour le Pontiac. C’est aussi une partie de la solution pour la pénurie de main-d’œuvre. Donc, ça a été un sujet important aujourd’hui, un sujet important durant la campagne. Oui, en fait j’en ai fait l’expérience, lorsqu’un immigrant arrive au Québec, c’est très difficile d’avoir des avenues pour s’intégrer. La francisation, à Québec Solidaire, on juge que c’est un moyen extrêmement important d’intégrer les immigrants qui ne parlent pas le français encore. Les billets culturels vont leur permettre de non seulement parler la langue, mais de vivre au Québec. Tout ce que le Québec a à offrir, incluant la culture, on juge que c’est important pour avoir un meilleur climat autour de l’immigration. »
– Mike Owen Sebagenzi, Candidat de Québec solidaire
Du côté du Parti Québécois, au contraire on veut limiter à 30 000 immigrants par année ce nombre au Québec jugeant qu’il n’y a pas assez d’infrastructures et un manque d’encadrement dans la francisation des nouveaux arrivants. C’est ce qu’a expliqué leur candidate, Jolaine Paradis-Châteauneuf.
« Oui, bien, en fait, nous c’est un mixte. On veut, oui, l’immigration, mais c’est important aussi de valoriser, dans le fond, les personnes expérimentées, les personnes qui sont à la retraite qui veulent revenir au travail. Il y en a beaucoup qui veulent revenir, mais qui sont contraints à cause qu’ils doivent, dans le fond, payer quasiment pour devoir travailler. En raison, bon, de la cotisation au régime des rentes du Québec. Donc, nous on propose, dans le fond, que les personnes qui veulent revenir sur le marché du travail. »
– Jolaine Paradis-Châteauneuf, Candidate du Parti Québécois
Plus de détails sur ce débat d’Équité Outaouais dans les entrevues réalisées sont disponibles ici.