Les membres du SPEHR pour les Hauts-Bois-de-l’Outaouais se sont prononcés en faveur de la grève
Les membres du SPEHR pour les Hauts-Bois-de-l’Outaouais se sont prononcés en faveur de la grève
Réunis en assemblée générale virtuelle lundi dernier, les membres du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR) du territoire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais se sont prononcés en faveur de la grève à 95 %.
Le président du SPEHR, Daniel Boisjoli a déclaré que le gouvernement de François Legault est intransigeant et que ses offres n’ont, selon lui, pas évolué depuis le début de la négociation, soit depuis près d’un an. « Nous faisons face à un gouvernement qui fait des choix politiques et budgétaires qui ne favorisent pas les services publics, notamment en éducation et en santé… C’est invraisemblable quand on pense que ces dossiers étaient pourtant des priorités pour la CAQ. Une entente améliorant de manière significative les conditions d’exercices est nécessaire pour le réseau de l’éducation, qui porte la réussite des élèves, jeunes et adultes, à bout de bras, depuis trop longtemps » a déclaré Daniel Boisjoli. Le mandat de grève n’a pas été spécifié dans le communiqué.
Les conditions difficiles qui étaient en place avant la pandémie : la pire rémunération au Canada, les classes hétérogènes, la précarité d’emploi (1 enseignant sur 2) ne disparaitront pas comme par magie, selon le SPEHR. Daniel Boisjoli a mentionné que la pérennité du réseau passe par l’attraction de nouveaux enseignants, mais aussi par le maintien des gens déjà en postes. Plus de détails à venir.