Les mégots de cigarette demeurent une cause importante de feu en forêt selon la SOPFEU
Les mégots de cigarette demeurent une cause importante de feu en forêt selon la SOPFEU
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, il semble que les déchets provenant des fumeurs qui sont parfois jetés au sol causent en moyenne 80 feux de végétation chaque année. Par temps chaud et sec, un mégot qui atterrit dans les broussailles peut facilement allumer un incendie. Avec un peu de vent, toutes les conditions alors sont réunies pour embraser la forêt. Pour réduire les risques, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) recommande aux fumeurs qui travaillent en forêt ou qui s’y rendent pour des activités récréatives d’adopter les comportements suivants :
• Éviter de se débarrasser d’un mégot de cigarette par la fenêtre d’un véhicule;
• Pour fumer, demeurer immobile sur une surface dégagée (terre battue, sable ou gravier);
• Ne pas fumer en marchant ou en se déplaçant en VTT;
• Éteindre le mégot en le mouillant ou en l’écrasant sur une roche;
• Ne pas jeter le mégot par terre;
• Disposer du mégot dans un contenant apporté à cet effet.
Bien qu’elle mise d’abord sur des activités de sensibilisation et d’éducation, la SOPFEU souligne qu’en vertu de l’article 6 du Règlement sur la protection des forêts, « du 1er avril au 15 novembre, nul ne peut fumer en forêt ou à proximité de celle-ci dans l’exécution d’un travail ou au cours d’un déplacement, à moins que ce ne soit dans un bâtiment ou un véhicule fermé ». La loi sur l’aménagement durable du territoire forestier stipule que toute personne qui contrevient à cette réglementation commet une infraction et est passible d’une amende de 1 000 à 5 000$.
Depuis le début de la saison de protection, 137 incendies ont affecté 62,9 hectares de forêt en zone de protection intensive. En moyenne, la SOPFEU enregistre, à cette période de l’année, 97 incendies pour 81,1 ha de forêt touchée. La SOPFEU rappelle que chaque année, environ 80 % des incendies sont imputables à l’activité humaine. La collaboration de tous demeure essentielle pour en réduire le nombre.