Les employés de la MRC Pontiac rejettent l’entente de principe et se préparent pour la grève, indique le Syndicat
Les employés de la MRC Pontiac rejettent l’entente de principe et se préparent pour la grève, indique le Syndicat
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a publié un communiqué de presse, indiquant que les travailleuses et travailleurs de la MRC de Pontiac ont « rejeté du revers de la main » l’entente de principe présentée hier dans le but de renouveler leur convention collective échue depuis le 31 décembre 2021. Le SFPQ affirme que dans l’offre soumise par la partie patronale, l’augmentation salariale proposée est une moyenne de 13 % sur 5 ans et ne serait pas suffisant.
En entrevue à CHIP 101,9, le président régional du SFPQ pour la région des Laurentides-Lanaudière-Outaouais a même qualifié la MRC Pontiac de dinosaure, concernant son approche en matière de télétravail.
Michel Girard croit que ce sont tout de même les conditions salariales qui représentent le plus grand litige.
« Les membres se sentent insultés, car les municipalités qui font partie de cette même MRC ont donné à leur personnel des augmentations variant de 4 à 5 % pour la première année. À titre comparatif, leur employeur, la MRC de Pontiac, leur offre 2,5 % par année. De plus, l’employeur n’a pas été en mesure de proposer une politique de télétravail à ses employé.e.s », a déclaré Michel Girard.
Possible grève ?
À la suite de cette assemblée, les membres ont voté à 80 % en faveur du prélèvement d’une cotisation spéciale à la hauteur de 0,7 % qui sera destinée à leur fonds de grève. Rappelons que le 8 septembre dernier, les employé.e.s de la MRC de Pontiac, dont les intérêts sont représentés par le SFPQ, ont donné l’aval au syndicat de déclencher des moyens de pression lourds pouvant mener à la grève au moment opportun.
« Nous allons supporter nos membres dans ce combat. Ces travailleuses et travailleurs veulent être reconnus à leur juste valeur et obtenir des gains équitables parallèlement à leurs homologues du secteur municipal. L’amélioration de leur sort passe inévitablement par de meilleures conditions de travail et salariales. À ce niveau, on peut affirmer que la MRC rate encore une fois sa cible. », indique le président régional.
L’entrevue complète avec le président régional du SFPQ pour la région des Laurentides-Lanaudière-Outaouais, Michel Girard, est disponible ici.