Les aidants naturels pourront à nouveau s’occuper de leurs proches dans les résidences pour aînés
Les aidants naturels pourront à nouveau s’occuper de leurs proches dans les résidences pour aînés
À compter du 11 mai, les proches aidants pourront à nouveau retourner dans les résidences pour aînés afin d’y aider un être cher.
La ministre responsable des Aînés du Québec, Marguerite Blais, a annoncé mardi cet assouplissement des règles entourant l’encadrement des aînés dans la province.
Les proches aidants doivent être ceux étaient déjà présents sur une base régulière avant la pandémie. Ils pourront apporter du soutien à une personne dans tous les types de résidences, tant en CHSLD qu’en ressource intermédiaire et de type familial ou en résidence privée pour aînés (RPA). Les aidants devront toutefois continuer de respecter les conditions en place, dont :
– Porter le masque de procédure en tout temps ;
– Respecter rigoureusement l’hygiène des mains ;
– Surveiller attentivement leurs symptômes ;
– Subir un test de dépistage avant leur première visite dans un milieu n’ayant pas de personnes atteintes de COVID-19, et aussi souvent que nécessaire ;
D’autres éléments de l’équipement de protection individuelle pourraient être demandés selon la condition de la personne.
« On change le paradigme. Avant, les proches aidants étaient admis en cas exceptionnels. Maintenant, il faudrait que ce soit exceptionnel pour qu’ils ne soient pas admis, » Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés
Le gouvernement espère ainsi contrer la détresse physique et psychologique, notamment chez les aînés qui sont confinés depuis plusieurs semaines, mais aussi chez les personnes souffrant d’un trouble du spectre de l’autisme hébergées en résidence, et chez les proches aidants et les proches des personnes en fin de vie. « Il y a des effets pervers au confinement prolongé sur la condition physique et mentale des personnes demeurant dans ces milieux de vie. C’est l’un des côtés les plus sombres de cette crise, et c’est pourquoi on agit », a fait valoir la ministre Blais.
L’assouplissement de ces mesures sera également assujetti au respect de certaines précautions pour assurer un équilibre favorable entre les risques et les bénéfices associés. La personne proche aidante devra notamment signer un formulaire attestant qu’elle prend une décision éclairée et volontaire, en pleine connaissance des risques qui y sont associés, et qu’elle s’engage à adopter les comportements requis pour assurer sa sécurité, celle du résident qu’elle soutient ainsi que celle des autres résidents et des membres du personnel.