Le représentant syndical des enseignants du Pontiac explique leur participation à cette journée de grève du 6 novembre prochain
Le représentant syndical des enseignants du Pontiac explique leur participation à cette journée de grève du 6 novembre prochain
Le président du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR), Daniel Boisjoli, représentant les enseignants du Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO), affirme que les offres du gouvernement du Québec ne sont pas acceptables et que la journée de grève prévue pour le 6 novembre prochain semble inévitable.
« Bien, on veut travailler davantage au niveau de la composition réelle de la classe puis, de tenir compte du nombre d’élèves en difficulté pour composer la classe. Je vous donne un exemple, il n’est pas rare de se retrouver avec plus de la moitié des élèves ayant un plan d’intervention dans une classe. Ça fait que, on a déjà fait l’évaluation l’année passée, on a trouvée par exemple, je vais vous donner un exemple concret là, dans une classe de 18 élèves, on retrouvait 14 plans d’intervention. Ça là, ça fait à peu près 200 mesures d’adaptation pour le personnel enseignant là. Alors, l’enseignante ne sait plus où donner de la tête. »
-Daniel Boisjoli, représentant les enseignants du Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO)
Selon Daniel Boisjoli, ce ne sont pas seulement les conditions salariales qui font partie des demandes actuelles des enseignants de la région, mais aussi les questions touchant le nombre d’élèves en classe.
« Quand on parle d’action, de visibilité, je pense qu’on a déjà passé cette étape-là, vous l’avez vu, on s’est retrouvé le 23 septembre. Nous étions plus de 100 000 personnes pour aller manifester dans les rues à Montréal. Alors, malgré le fait qu’on a un mandat de grève là, générale et limitée c’est sûr que dans la stratégie, vous comprendrez qu’il y a 2 séquences avant la grève générale et limitée. Alors, pour comprendre la stratégie, là, on va avoir le 6 novembre une grève de courte durée qui va se terminer à 10 h 30 le matin, puis il devrait s’en suivre s’il n’y a pas de règlements d’ici là, il devrait s’en suivre une grève de quelques jours par la suite pour intensifier les moyens de pression auprès du gouvernement. Puis, le pourquoi, bien écoutez c’est par simple là avec les conditions de travail que le gouvernement nous offre. »
-Daniel Boisjoli, représentant les enseignants du Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO)
À la suite de ce front commun qui touchera près de 400 000 syndiqués de partout au Québec, d’autres journées de débrayage devraient suivre si aucune entente ne survient.
L’entrevue complète avec le président du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR), Daniel Boisjoli, en vue de cette grève du 6 novembre prochain, est disponible ici.