Le port du masque obligatoire dans les transports en commun dès le 13 juillet
Le port du masque obligatoire dans les transports en commun dès le 13 juillet
Le port du masque ou du couvre-visage sera obligatoire dans les transports en commun à partir du 13 juillet prochain pour les personnes âgées de 12 ans et plus.
Le service Transcollines, qui dessert une partie du Pontiac, se prépare à appliquer cette nouvelle mesure qui sera instaurée dans quelques jours, tel qu’expliqué par le directeur général adjoint, Benoit Legros.
M. Legros suggère aux usagers du service de Transcollines de se procurer des masques si ce n’est déjà fait, afin que tous puissent être protégés dans les véhicules publics.
Pour le moment, cette mesure ne vise pas les commerces ou autres lieux publics, où l’usage du couvre-visage ou du masque demeure fortement recommandé. Le premier ministre du Québec, François Legault, a tout de même prévenu la population qu’il n’hésitera pas à le rendre obligatoire, si la situation le requiert. Il a d’ailleurs profité de sa plus récente conférence de presse, mardi, pour faire un appel au civisme, à la collaboration et au sens des responsabilités des Québécois.
Une période transitoire de deux semaines est prévue pour mettre en place cette mesure. Ainsi, à compter du 27 juillet, si une personne refuse de porter le couvre-visage ou le masque, elle se verra refuser l’accès au service de transport en commun par les sociétés de transport. « Ces dernières devront s’assurer du respect de cette consigne, a précisé le premier ministre François Legault. Chaque société de transport devra élaborer une stratégie de mise en application, qui pourra être adaptée selon sa réalité et le territoire qu’elle dessert. »
Le gouvernement du Québec recommande également le port du couvre-visage ou du masque pour les enfants de 2 à 12 ans. Toutefois, les enfants de moins de 2 ans, les personnes dont la condition médicale particulière empêche le port du masque ainsi que celles qui ne sont pas capables de mettre ou de retirer le masque par elles-mêmes ne sont pas visés par cette obligation.
L’entrevue complète avec le directeur général adjoint chez Transcollines, Benoit Legros, se trouve ici.