Le Parti Québécois réclame la fin des horaires de faction et une plus grande autonomie pour les paramédicaux de l’Outaouais, dont ceux à Fort-Coulonge
Le Parti Québécois réclame la fin des horaires de faction et une plus grande autonomie pour les paramédicaux de l’Outaouais, dont ceux à Fort-Coulonge
Lors de la journée de mardi, à l’occasion de l’étude des crédits budgétaires, le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en matière de santé et de services sociaux pour le Parti Québécois, Joël Arseneau, s’est fait le porte-voix des paramédics et des citoyens des régions en demandant au gouvernement d’enfin convertir les horaires de faction en horaire à l’heure, notamment à Fort-Coulonge, Masham ou à Notre-Dame-du-Laus, en Outaouais, pour sécuriser les soins préhospitaliers d’urgence en plus de donner plus d’autonomie aux paramédics.
⦁ Le Parti Québécois a constaté que près de 70 zones ambulancières au Québec sont toujours partiellement ou complètement sous l’emprise des horaires de faction inhumains et inefficaces, laissant place à des découvertures de services pour la population ;
⦁ Le Parti Québécois réclame au ministre de la Santé de passer de la parole aux actes et d’abolir les horaires de faction, notamment dans la région de l’Outaouais ;
⦁ Le Parti Québécois réclame aussi l’application de solutions concrètes pour assurer une couverture ambulancière sécuritaire dans toutes les régions du Québec en plus d’une meilleure reconnaissance du rôle des paramédics.
D’une part, le Parti Québécois a réclamé lors de l’étude des crédits budgétaires un plus grand leadership de la part du ministre Dubé pour assurer une couverture préhospitalière sécuritaire sur tout le territoire québécois. Bien que le ministre mentionne que des sommes ont été octroyées dans les dernières années pour rendre les soins préhospitaliers plus sécuritaires, c’est nettement insuffisant. En effet, comme dans plusieurs régions du Québec, la couverture ambulancière est précaire à Fort-Coulonge, à Masham et à Notre-Dame-du-Laus, pour cause d’horaires de faction, notamment. « Chaque semaine, les journaux nous indiquent des situations inacceptables partout au Québec, principalement dans des régions éloignées, où aucune équipe de paramédic n’est disponible dans certaines zones d’intervention. C’est la responsabilité du ministre : la population des régions est en droit de s’attendre à un service de qualité et sécuritaire. Les citoyens des régions ne sont pas des citoyens de second rang, après tout ! Et les paramédics sont en droit de s’attendre à des horaires à l’heure plutôt qu’un horaire de faction archaïque et absolument inhumain qui engendre des bris de services et une difficulté de rétention de la main-d’œuvre », a déclaré le député.