Le ministre de l’Éducation répond aux questions sur le projet de loi 40

Le ministre de l’Éducation répond aux questions sur le projet de loi 40

22 novembre 2019 à 12:00

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:52

Le projet de loi no 40 du gouvernement du Québec a fait la manchette à plusieurs reprises depuis quelques semaines avec la réaction de certains groupes et syndicats aux changements proposés, qui modifient l’organisation et la gouvernance de la loi sur l’instruction publique.
Notre journaliste Élizabeth Séguin s’est entretenue avec le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, qui a indiqué en quoi il est important pour lui de réformer ainsi le système scolaire.

Déposé le 1er octobre dernier à l’Assemblée nationale, le projet de loi vise notamment à remplacer les commissions scolaires par des « centres de services scolaires », géré par un conseil d’administration composé de parents, de représentants de la communauté et de personnel scolaire pour assumer les responsabilités administratives.

Une campagne lancée récemment par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) intitulée « Réforme Roberge : danger d’inégalités ! », soulève des craintes liées à l’attribution de davantage de pouvoir à ce conseil d’administration, la perte de la démocratie scolaire, la limitation de l’autonomie du personnel dans la prise de décisions et la possible compétitivité entre les écoles. Selon M. Roberge, le projet de loi 40 viendra plutôt accorder un pouvoir d’initiative qui pourrait être bénéfique pour le Pontiac.

Rappelons qu’en septembre dernier, le conseil des maires de la MRC Pontiac a adopté une résolution en soutien à la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, afin de rappeler l’importance du système de gouvernance scolaire local et de l’élection de commissaires locaux, notamment sur un territoire rural comme celui du Pontiac.

L’entrevue complète avec le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, est disponible ici.