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Le gouvernement du Québec pense à changer le processus qui assigne un patient, à un médecin de famille

Le gouvernement du Québec pense à changer le processus qui assigne un patient, à un médecin de famille

15 octobre 2024 à 2:59 pm

La semaine dernière, un article de Radio Canada à annoncer que le gouvernement du Québec était en train de considéré un changement dans le processus qui assigne un patient, à un médecin de famille afin de prioriser les personnes qui souffrent de condition médicale grave. Si le changement venait à être adopté, cela signifierait que les patients qui ne souffrent pas de problèmes de santés graves devront passer par le guichet d’accès à la première ligne (GAP), pour recevoir des soins de santé même s’il possède un médecin de famille. L’Institut de la santé et des services sociaux du Québec (INESSS) a justement publié un rapport le 3 octobre de ce qu’un tel changement pourrait impliquer.

Selon le rapport du INESSS, près d’un québécois sur 4 (soit près de 2,1 millions) son toujours sans médecin de famille, et qu’environ 500 000 d’entre eux sont pris avec des problèmes de santé modérés ou graves.

«En ce moment, on donnait un médecin de famille à plusieurs personnes sans s’occuper de leur condition, et les médecins nous demandent de dire : « Bien, si on veut s’occuper correctement des gens, est-ce qu’on pourrait être plus conscient de ceux, je [ne] dirais pas les plus vulnérables, mais ceux qui ont le plus de chances d’être malades?» a dit le ministre de la santé Christian Dubé à Radio Canada.

 Le docteur John Wootton, un omnipraticien de longue date et ancien médecin en chef du groupe des médecins de famille, a expliqué que le changement proposé fait partie d’une discussion plus large sur la meilleure façon d’offrir des services de santé de première ligne aux Québécois. Il a ajouté que si le changement était adopté, il faudrait un grand changement de culture, tant pour les médecins que pour les patients.

Il a dit que bien que le changement proposé ne marche pas très bien avec le principe de médecine préventive, il y aurait peut-être besoin d’un changement significatif dans le système pour s’assurer d’offrir des services plus équitables dans la province.

Le député de Pontiac à l’assemblé national, André Fortin, qui est également porte-parole de l’opposition en matière de soin de santé, s’est dit fortement opposé à la proposition du ministre de la Santé.