L’ARCQ commande une étude afin d’évaluer l’impact des radios communautaire au Quebec: 78,4% des auditeurs considèrent leur station comme la meilleure source pour l’obtention d’information
L’ARCQ commande une étude afin d’évaluer l’impact des radios communautaire au Quebec: 78,4% des auditeurs considèrent leur station comme la meilleure source pour l’obtention d’information
Selon les résultats d’une étude commandé par l’Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec (ARCQ) afin d’évaluer l’impact des 37 membres radio commautaire au Québec, 78,4% des auditeurs interrogés considèrent que leur station communautaire est la meilleure source pour l’obtention d’information au niveau local, loin devant les autres médias.
Cette première étude pour marqués les 50 ans de présence de la radio communautaire au Québec, a été conçu par Stats Radio. Selon Louis-Philippe Sutton de StatsRadio, les résultats se démarque.
« On savait que les radiodiffuseurs communautaires au Québec avaient pris une tendance de « proximité », surtout dans les dernières années, mais on ne s’attendait pas à ce qu’ils obtiennent un pourcentage aussi élevé, soit plus de 50 % devant la radio publique. Jamais on n’aurait cru que la différence serait aussi probante », explique Louis-Philippe Sutton de StatsRadio.
Cette tendance se décline aussi lors d’événements spéciaux, comme une panne d’électricité, une tempête, une inondation ou une fermeture de route. Cette fois, c’est 66,6 % des auditeurs questionnés qui ont sélectionné leur radio communautaire comme étant la meilleure source d’information.
« Plusieurs de nos membres ont investi dans leurs salles des nouvelles, développé des expertises et créé des habitudes de consommation, autant en ondes que sur le web. Sachant que dans plusieurs régions nous sommes les seuls à pouvoir offrir ce service, il fallait s’attendre à ce que le public le remarque », a expliqué le président de l’ARCQ, François Carrier. « La tendance de l’écrit est aussi révélatrice; 78,6 % des répondants consultent nos médias sociaux et 75 % visitent nos sites web pour les articles d’actualité locale. Ça démontre que nos membres se sont adaptés, mais que plusieurs sont aussi des médias écrits, aspect qui a pris de plus en plus de place sur nos sites web », indique François Carrier, qui rappelle que chaque mois plus de 2 000 articles écrits sont produits par les membres de l’ARCQ.
Souvent reconnu pour le domine culturel, il semble que cet aspect soit encore bien présent dans les radios communautaires; « 65,2 % des répondants considèrent leur radio communautaire comme étant la meilleure source d’information pour les évènements culturels locaux », indique LouisPhilippe Sutton. C’est 777 728 auditeurs qui écoutent chaque semaine une des 37 radios communautaires membres de l’ARCQ.
Parmi les répondants ayant signifié ne pas écouter les radios communautaires, 40% ont indiqué ne pas la connaître. « Effectivement, on a encore beaucoup de travail à faire pour se faire connaître et reconnaître, mais sachant que nos radios assurent la diffusion d’information fiable et de qualité, un service en cas d’urgence et la promotion des produits culturels, cette responsabilité est aussi partagée avec les différents paliers de gouvernement », estime François Carrier.
« En ces temps d’inflation et d’incertitude, le modèle de radio communautaire nous permet de faire des choix publicitaires responsables, d’investir dans nos communautés et de stimuler la production de contenu local. Avec les projets loi C-11 sur la scène fédérale, la responsabilité du gouvernement du Québec d’informer sa population, le besoin des gouvernements de proximité de stimuler l’engagement auprès de ses citoyens, l’étude démontre, à mon avis, que c’est dans les radios communautaires au Québec qu’il faut investir », a conclu le président de l’ARCQ, François Carrier.