La Table autonome des aînés des Collines réagit à la fin du financement des transports par bénévoles
La Table autonome des aînés des Collines réagit à la fin du financement des transports par bénévoles
C’est au tour de la Table autonome des aînés des Collines a réagir concernant la décision du Ministère des Transports, de la Mobilité Durable et de l’Électrification des Transports du Québec de ne plus financer les transports effectués par des bénévoles partout au Québec et ce, dès 2018. La table se dit sous le choc face à cette décision.
La table explique que les services de transport collectif sont non seulement une alternative au transport en commun ou au transport par taxi, dans des régions où ces services sont inexistants, mais constituent également un service d’accompagnement personnalisé lors des rendez-vous médicaux.
Les bénévoles passent prendre les personnes directement chez elles, les accompagnent à leur rendez-vous et attendent sur place avant de les raccompagner à la maison. Souvent, le bénévole aidera une personne en chaise roulante, ou encore à s’y retrouver dans l’établissement de santé. Cette présence permet également de développer un lien de confiance entre le bénévole et l’accompagné et ainsi favoriser un filet de sécurité autour de certaines personnes vulnérables ou isolées.
Dans le communiqué, on dit qu’en Outaouais rural, quatre Corporations assurent les services de transports collectifs, soit Transcollines, TransporAction Pontiac, le Guichet unique des transports collectif et adapté de la Vallée-de-la-Gatineau et la Corporation des Transports Adapté et Collectif de Papineau. Au total, annuellement, ce seront 40 000 transports qui sont effectués en Outaouais rural. Rappelons également que les services de transports en commun et de taxi sont extrêmement limités, voire inexistants dans les MRC de l’Outaouais, à l’exception des Collines-de-l’Outaouais.
La Table autonome des aînés des Collines demande au Ministère des Transports du Québec de réviser son programme de financement, afin de tenir compte des réalités rurales et de la clientèle particulièrement vulnérable touchée par la fermeture de ce service.