La présence des insectes piqueurs continue à faire jaser à Fort-Coulonge/Mansfield
La présence des insectes piqueurs continue à faire jaser à Fort-Coulonge/Mansfield
Même si la firme GDG Environnement a étendu le produit afin d’éviter la propagation des insectes piqueurs dans la région de Fort-Coulonge/Mansfield, plusieurs résidents considèrent que ce nombre est actuellement trop élevé. Plusieurs commentaires ont d’ailleurs été publiés de la part de citoyens de ses deux municipalités, via les médias sociaux, critiquant le travail de GDG Environnement. Les deux municipalités ont d’ailleurs décidé de publier un avis public destiné aux citoyens, pour expliquer cette situation.
Selon le vice-président de GDG Environnement, Richard Vadeboncoeur, il est actuellement beaucoup trop tôt pour juger si le traitement a fonctionné ou non. Rejoint par téléphone par la salle des nouvelles de CHIP 101,9, monsieur Vadeboncoeur a tenu à dire qu’il allait sous peu accorder une entrevue à CHIP 101,9, mais qu’il manquait pour le moment de données. « Le problème, c’est qu’actuellement, il peut avoir plusieurs raisons pour ce phénomène. D’abord le fait que les insectes peuvent provenir d’eau stagnante, puisqu’il y a eu des inondations dans la région, beaucoup de précipitation à l’automne et même si nous effectuons un traitement par la voie des airs et aussi terrestre, la présence des moustiques est accrue par les eaux qui sont tombées et qui sont parfois isolés. Aussi, il y a le fait que les insectes peuvent être très concentrés, ce qui accentue le phénomène », a expliqué Richard Vadeboncoeur.
Les deux municipalités ont tout de même tenté d’expliquer à leurs citoyens, ce qui pouvait provoquer cette nuisance. « La nuisance ressentie devrait s’effectuer graduellement », ont fait savoir les deux municipalités dans un avis commun, publié mardi. Les municipalités de Fort-Coulonge et de Mansfield-et-Pontefract ont d’ailleurs tenu à rappeler que l’objectif était une réduction de 80 % et qu’actuellement, cette statistique atteindrait plus de 93 % en comparant la zone avec traitement et la zon sans traitement. Autre rappel, des résidents ont mentionné que la présence des moustiques sur l’île Arnold était très élevée or, cette île ne fait pas partie de la zone traitée peut-on lire dans cet avis public, puisque le Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, a demandé à ce que cette zone soit exclue du traitement.
Notons que le traitement de la firme GDG Environnement va se poursuivre tout au long de la belle saison. « On continue de surveiller la situation et on va assurément donner davantage de détails sur la situation. Pour l’instant, on va continuer notre traitement sur les larves et tente d’obtenir un taux d’efficacité important sur la prochaine génération de moustique », a indiqué Richard Vadeboncoeur. L’entrevue avec Richard Vadeboncoeur de GDG Environnement et CHIP 101,9, devrait avoir lieu la semaine prochaine.