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Hydro-Québec et André Fortin partagent leurs visions des pannes de courant à la suite des précipitations du 6 avril dernier

Hydro-Québec et André Fortin partagent leurs visions des pannes de courant à la suite des précipitations du 6 avril dernier

12 avril 2023 à 11:43 am

Plusieurs critiques ont été exprimées envers Hydro-Québec sur la durée des pannes d’électricité dans le Pontiac. Le député provincial de Pontiac, André Fortin, a indiqué que plusieurs personnes ne comprenaient pas pourquoi Hydro-Québec n’avait pas accepté l’aide de leur voisin ontarien, Hydro One.

« Là où Hydro-Québec a fait un bon travail comme toujours, c’est les gens qui sont là, qui ont passé leur weekend de Pâques dans notre région, loin des leurs, qui ont sacrifié leur temps en famille pour venir nous donner un coup de main. Puis ça, on l’apprécie énormément, mais Hydro-Québec a pris une décision qui, encore, à mes yeux, est incompréhensif. Puis que ça fait en sorte de ça pris beaucoup plus long que ça aurais dû ou ça aurais pu l’être. Puis ça, c’est refusé l’aide de travailleurs de l’Ontario, là jusqu’à hier. On envoie les gens d’Hydro-Québec aider à toute sorte de situations à l’extérieur. Alors là qu’on se prive du retour d’ascenseur, pour moi ça m’apparait incompréhensible, puis ça l’a un incidence directe sur le temps des pannes. »

-André Fortin, Député provincial de Pontiac.

Caroline Milliard d’Hydro-Québec a elle de son côté, indiqué qu’une aide avait été acceptée et ce jusqu’à la fin des réparations qui étaient toujours en cours mercredi (13 avril).

« Dimanche, Hydro One nous a offert l’aide de son sous-contracteur, la compagnie Holland. Depuis dimanche, nous avons 18 équipes de la compagnie Holland qui est un sous traiteur d’Hydro One qui sont venu nous aider parce qu’ils avaient terminé avec les pannes du côté de l’Ontario. On a accepté avec plaisir. C’est ces équipes-là sont avec nous depuis dimanche c’est leur troisième journée et ils vont resté avec nous jusqu’à tant que ce soit terminé. »

-Caroline Millard, Hydro-Québec.

André Fortin croit qu’une analyse et un diagnostic sont nécessaires.

« La pire erreur qu’on pourrait faire là, c’est rétablir le courant aux gens qui n’ont toujours pas d’électricité, puis après ça, tout le monte retourne chez eux, recommence a vaquer à ses petites affaires puis on passe à d’autres choses. Comme élu, puis comme au gouvernement, il y a un travail d’analyse important à faire suite à cet épisode-là. Que se soit au niveau de pourquoi on n’est pas allés chercher les ressources nécessaires dans d’autres provinces, pourquoi, on était, à ce point-là, peut-être au niveau de l’équipement d’élagage mal préparé, est-ce qu’on veut continuer à offrir aucune compensation aux gens qui commence à avoir des événements à répétition comme ceux-là. Il me semble que nous avons un travail de réflexion important à faire pour s’assurer que se sois minimisé dans l’avenir, que la réponse soit plus rapide, puis qu’on ce donne un cadre dans lequel tout le monde s’entend, pour des événements, comme vous le dites, vont arrivé de plus en plus. »

-André Fortin, Député provincial de Pontiac.

 

Caroline Milliard d’Hydro-Québec a mentionné que le territoire du Pontiac, avec la végétation présente, est un milieu difficile dans un contexte de pluie verglaçante comme la semaine dernière.

« Pour ce qui est d’une tempête de verglas, les tempêtes de neige, le vent, la plupart des pannes dans ces événements-là sont causées par la végétation. Par les branches des arbres qui se cassent. Des fois l’arbre au complet, la tête de l’arbre et qui s’abattent sur nos lignes. Pour prévenir, pour limiter aux maximums, parce qu’on ne peut pas atteindre le risque zéro, mais pour limiter au maximum, nous avons un robuste programme de maitrise de la végétation. Donc on fait de l’élagage, de l’abattage d’arbres, on dégage le plus possible toutes les lignes électriques. On a des milliers de kilomètres de lignes électriques et on tente de limiter les dégâts. Par contre, quand on a une tempête comme on vient de vivre, le meilleur programme de maitrise des végétations ne pourra pas empêcher ce qui s’est produit. C’est-à-dire des arbres dont les branches n’étaient pas proches de nos lignes, les élagages qui avaient été faits dans les derniers mois récemment, mais la tête totale de l’arbre tombe ou l’arbre au complet, bien à moins d’enlever tous les arbres, on ne pourra pas arriver à un risque zéro. Donc on tente de limiter au maximum on a un programme pour ça, mais parfois, c’est mère Nature qui gagne. »

– Caroline Millard, Hydro-Québec.

Plus tôt cette semaine, la préfète de la MRC Pontiac, Jane Toller, avait remercié les travailleurs d’Hydro-Québec, mais avait aussi indiqué qu’elle souhaitait une meilleure organisation du travail de la part d’Hydro-Québec.

L’entrevue complète avec le député de Pontiac à l’Assemblée nationale, André Fortin, est disponible ici.

L’entrevue avec Caroline Milliard d’Hydro-Québec, est disponible ici.