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Denis Rossignol dresse un portrait de la situation du nombre de professeurs qualifiés dans le Pontiac

Denis Rossignol dresse un portrait de la situation du nombre de professeurs qualifiés dans le Pontiac

19 août 2022 à 12:00 am

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:48 pm

Dans l’édition du 10 août dernier dans le Journal du Pontiac, une lettre ouverte, signée d’un parent concerné, soulignait le départ d’un enseignant, Kamel Bourenane.

Dans cette lettre ouverte, l’auteur, soit un parent d’un élève, dit s’inquiéter du départ de cet enseignant et trouve anormal que des enseignants qualifiés quittent l’École secondaire Sieur-de-Coulonge (ESSC).

« J’ignore la raison exacte de votre départ, mais je trouve anormal que plusieurs professeurs dévoués, inspirants et adéquatement qualifiés quittent. Je crois qu’il y a beaucoup de travail à faire au niveau de la rétention du personnel, de la reconnaissance envers la contribution énorme des professeurs, et ce, pour le bien des générations futures », peut-on lire dans cette lettre.

Questionné à ce sujet, le directeur général du Centre de service scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO), Denis Rossignol, dit dans un premier temps, comprendre les inquiétudes des parents, il croit aussi que le nombre de professeurs non qualifiés devrait être moins important cette année.

« Il avait aussi, il avait aussi une bonne relation avec les élèves. Donc c’est une personne qui avait un bon impact auprès de nos élèves et oui il était légalement qualifié en prof de science mathématique en plus. Donc oui, c’est clair que cette inquiétude-là, je la partage, mais en gros aussi, faut aussi dire que la relève n’est pas facile en enseignement, je dirais que la relève n’est pas facile point à la ligne dans n’importe quel corps d’emploi et dans n’importe quel secteur de l’économie. C’est la pénurie de personnel, ça se fait sentir partout. Donc, on n’est pas à part, on ne vit pas dans un monde à part. Donc, pour notre centre de service scolaire, dans nos écoles, dans le Pontiac, c’est la même chose, nous avons des difficultés de recrutements. Donc, oui on a des gens qui sont non légalement qualifier dans les écoles, oui on a du personnel qui rentre dans les écoles avec pas nécessairement de qualification pour enseigner aux élèves, mais on met des moyens en place, on a quand même un pourcentage plus raisonnable cette année qu’on en avait dans les années précédentes. »
– Denis Rossignol, directeur du CSSHBO

Denis Rossignol a indiqué que le contexte actuel, d’attirer des professeurs qualifiés, est un défi pour le CSSHBO. Il a d’ailleurs précisé la situation actuelle, non seulement à l’ESSC, mais aussi dans les établissements du primaire.

« Bien en termes de pourcentage je veux dire, bien je vais le séparer là parce que le primaire et le secondaire c’est un petit peu différent. Au secondaire on parle, pour les postes, là c’est-à-dire le nombre de postes qui a là, donc en termes de poste c’est 9 % de non légalement qualifier. En termes de remplacement, c’est le nombre de personnes, on a quelqu’un qui est en poste, mais qui est partie en congé de maternité, en congé maladie ou qui à pris une année sabbatique par exemple, mais ce n’est personne là on est a 19 %. Donc aux globales pour l’école secondaire, bien on est environ a, je dirais à peu près, à une vingtaine de pourcent. Cependant, parmi ça, il y en a 14 % que c’est des gens qui ont une qualification de l’Ontario, donc, ils sont légalement qualifiés pour enseigner en Ontario et sont en procédure pour faire reconnaitre leurs qualifications au Québec. Donc présentement avec le ministère on les considère non légalement qualifiés, mais ils ont une qualification de l’Ontario donc ils sont légalement qualifiés. »
– Denis Rossignol, directeur du CSSHBO

Denis Rossignol a indiqué que les professeurs qualifiés bénéficient d’un encadrement et de suivis tout au long de l’année.

La lettre ouverte publiée dans le Journal du Pontiac, est disponible ici. L’entrevue complète avec le directeur du CSSHBO, Denis Rossignol, est disponible ici.