Émission en cours


De passage en Outaouais, le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon indique ses priorités

De passage en Outaouais, le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon indique ses priorités

28 mars 2022 à 12:00 am

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:49 pm

Le chef du Parti Québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon était de passage en Outaouais pour présenter deux candidates en vue de la prochaine élection, soit dans les circonscriptions de Hull et de Chapleau, en vue de l’élection générale du 3 octobre prochain. En entrevue avec CHIP 101,9, M. St-Pierre Plamondon a mentionné ce qui devrait être les priorités de son parti dans la région.

« Bien évidemment la langue française. Il y a un seul parti au Québec qui dit que la langue française mérite une meilleure protection, qu’on doit aller plus loin et s’il y a un endroit où le déclin et même le mépris envers le Français et les francophones se fait sentir, c’est bien en Outaouais. Donc, c’est sur que c’est une priorité pour les prochaines élections parce que, si ce n’était pas du parti québécois, on ne débattrait pas de cet enjeu-là. Ensuite, il y a l’équité pour l’Outaouais dans plein de dossiers. Puis, c’est décourageant d’avoir à parler de l’autoroute 50, d’avoir à parler de l’emplacement de la construction d’un nouveau pavillon de l’hôpital, de la main-d’œuvre, du rapatriement de soins qui ont lieu en Ontario. C’est gênant dans le sens où je pense que plusieurs personnes en Outaouais ont voté CAQ en pensant que ça changerait quelque chose au fait que l’Outaouais passe souvent dernière. »
– Paul St-Pierre Plamondon, Chef du Parti Québécois (PQ)

Paul St-Pierre Plamondon affirme que le projet de loi 96, du gouvernement caquiste sur la langue française ne va tout simplement pas assez loin.

« Bien, il faut s’en remettre aux experts sur la bonification de la loi 101. On a eu des commissions parlementaires. La prétention du parti québécois c’est qu’il y a des mesures manquantes, mais il faut écouter les experts qui sont venus nous dire : le projet de loi 96 ne renversera pas le déclin du Français au Québec. Puis, une fois que c’est dit par tous les experts, on peut choisir de ne pas les écouter, puis de se conforter dans les demi-mesures et les slogans et c’est ça que la CAQ va proposer, c’est ça que la CAQ va faire pour la suite des choses. Ou, on peut soutenir le parti québécois qui dit : on va appliquer la loi 101 au Cégep, on va appliquer un statut de bilinguisme des villes qui est beaucoup plus exigeant parce qu’en ce moment, beaucoup de villes sont bilingues par défaut. On va s’assurer que la langue du travail c’est le Français. On va valoriser la culture québécoise en Français. »
– Paul St-Pierre Plamondon, Chef du Parti Québécois (PQ)

M. St-Pierre Plamondon a présenté la candidature de Marisa Gutierrez, qui est en lice pour devenir candidate du Parti Québécois dans la circonscription de Chapleau, celle-ci est une organisatrice communautaire au sein du CISSS de l’Outaouais. Il a aussi présenté la candidature de Camille Pellerin Forget, en vue de représenter le Parti Québécois dans la circonscription de Hull. Celle-ci est physiothérapeute pédiatrique de carrière. « Je suis très heureux de présenter Marisa et Camille à la population de l’Outaouais et je souhaite par‑dessus tout qu’elles puissent porter les couleurs du Parti Québécois lors de la campagne électorale en septembre prochain. Je suis convaincu que ces deux jeunes femmes authentiques, généreuses et dynamiques ont beaucoup à apporter, tant aux citoyens de Hull et de Chapleau qu’à l’Assemblée nationale. Elles représentent de fort belle façon ce que nous sommes, et ce que nous voulons devenir », a conclu Paul St‑Pierre Plamondon.

L’entrevue complète avec le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon, est disponible ici.