CHIP 101,9 discute avec Janie Landry du CAVAC concernant les services offerts aux victimes d’actes criminels
CHIP 101,9 discute avec Janie Landry du CAVAC concernant les services offerts aux victimes d’actes criminels
CHIP 101,9 s’est intéressé à la question de l’aide qui est offerte aux victimes d’actes criminels. Les Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) sont des organisations qui dispensent des services de première ligne à toute personne victime d’un acte criminel et à ses proches et même aux témoins d’un acte criminel. Comme l’explique Janie Landry du CAVAC dans la région, l’aide est disponible que l’auteur du crime soit ou non identifié, arrêté, poursuivi ou reconnu coupable. Même si aucun processus judiciaire n’est entamé, le CAVAC offre tout de même des services aux victimes.
« Le centre d’aide aux victimes d’actes criminels, donc, nous on offre des services de première ligne à toute personne qui a été victime d’un acte criminel, les témoins d’un acte criminel et également leurs proches. En fait, une personne peut nous contacter à tout moment. On a des gens qui nous appellent très tôt dans le processus, elles n’ont pas encore pris la décision, par exemple, est-ce que je vais porter plainte à la police, est-ce que je veux faire des recours au niveau judiciaire. On a des gens qui nous contactent un peu plus tard dans le processus, ils ont pris la décision de porter plainte, bon, et là, il y a des procédures judiciaires qui vont être entamées et là ils souhaitent avoir un peu plus d’informations, du support dans la démarche judiciaire. Mais, ce que je veux préciser, c’est que vous n’avez pas besoin de nécessairement porter plainte à la police ou de vouloir faire de recours judiciaire pour avoir accès à nos services. Vous pouvez nous appeler à n’importe quel moment, dès que vous avez été victime d’un acte criminel ou témoin d’un acte criminel. On a des gens qui nous contactent des années après avoir été victime qui n’ont jamais porté plainte. »
– Janie Landry, CAVAC
Les CAVAC travaillent en collaboration avec les intervenants du milieu judiciaire, du réseau de la santé et des services sociaux et des organismes communautaires. L’intervention des CAVAC auprès des personnes victimes se fait dans le respect de leurs besoins et à leur rythme. Elle s’appuie sur leur capacité de gérer leur propre vie et de prendre les décisions qui les concernent.
Janie Landry insiste, même si le Pontiac est une région où tout le monde semble se connaître, les services du CAVAC sont confidentiels.
« Les services du CAVAC, eux, sont confidentiels. Donc, je ne veux pas que ce soit un frein que les gens s’empêchent de venir nous rencontrer, d’avoir de la bonne information, pour ensuite prendre le choix éclairé de bon, sachant tout ceci, est-ce que oui ou non je vais entamer, justement, une démarche au niveau du processus judiciaire. Si je peux me permettre, en octobre, ça, va faire 17 ans que j’offre des services à la population du Pontiac à Campbell’s Bay. Donc, vous pouvez bien comprendre qu’en 17 ans, ça veut dire que c’est des milliers de personnes que j’ai rencontrées et aidées. Est-ce qu’on a entendu parler de ces personnes-là ? Est-ce qu’on a des noms d’identifiés ? Non. C’est sûr que si une personne connait une personne qui vit une situation difficile va lui dire : hey, appelle au CAVAC, appelle Janie, moi elle m’a vraiment beaucoup aidé, je pense qu’elle pourrait t’aider. Ça fait que les gens parlent des services, mais les milliers de personnes que j’ai aidées, qui ont traversé la porte de mon bureau, c’est juste pour vous dire que nos services, ils sont confidentiels. »
– Janie Landry, CAVAC
L’entrevue complète avec Jane Landry du CAVAC est disponible ici.