Certains détenus seront libérés pour des raisons médicales
Certains détenus seront libérés pour des raisons médicales
Des groupes de détenus, dont le reste de la peine à purger est de moins de 30 jours, bénéficieront de sorties médicales en raison de la pandémie de COVID-19.
La vice-première ministre du Québec et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a assuré que cette permission ne sera accordée qu’aux détenus ayant commis des délits dont la gravité est de faible niveau.
« Aucun détenu ayant commis un crime violent ne pourra sortir, a-t-elle tenu à préciser. Ça va permettre de réduire le nombre de détenus et ça va donc aider nos agents correctionnels à appliquer les règles de distanciation physique. On a le devoir de protéger nos agents correctionnels et les détenus », a poursuivi Mme Guilbault, qui a reconnu que le potentiel de contagion dans les prisons est important et que certains détenus sont à risque.
Les permissions de sortie seront accordées, pour raisons médicales, aux détenus vulnérables ainsi qu’à ceux dont la peine doit se terminer dans les 30 jours suivant la permission et qui ont commis des infractions avec un faible niveau de gravité.
