Assemblée générale de l’Association du Parti Québécois de Hull-Pontiac
Assemblée générale de l’Association du Parti Québécois de Hull-Pontiac
Environ une quarantaine des membres du Parti Québécois se sont rendus à l’assemblée générale de l’Association du Parti Québécois de Hull-Pontiac. L’ancienne députée de Gaspé, maintenant porte-parole officielle du Parti Québécois, Méganne Perry-Mélançon, était présente.
« Il est primordial de porter la voix des régions, de faire entendre les réalités locales et surtout, surtout, d’être en mesure de proposer des solutions concrètes aux enjeux locaux. En Outaouais, nous savons à quel point votre réalité frontalière crée des obstacles de grande envergure : migration du personnel, déménagements de résidents de l’Ontario, difficulté à garder les étudiants dans la région. Le Parti Québécois a toujours été le parti des régions, et c’est pour moi un devoir de porter votre message, et je le ferai », a indiqué Mme Perry-Mélançon.
Étaient également présentes à cette réunion les ex-candidates Jolaine Paradis-Châteauneuf, Audrey-Ann Chicoine et Camille Pellerin-Forget. Mme Pellerin-Forget, récemment nommée co-porte-parole nationale en santé, ainés et famille est également la porte-parole officielle du Parti Québécois en Outaouais. Elle est optimiste en ce qui a trait à la capacité du Parti Québécois de conquérir les gens de la région :
« Nous sommes sur le terrain, nous écoutons les gens. Nous allons remettre à l’avant-plan, pour le dénoncer, le sous-financement chronique des services de santé et d’éducation en Outaouais par Québec. Le recul du français dans la région, on nous en parle constamment. La crise du logement, les claims miniers qui explosent… Notre région mérite une attention particulière et des mesures rigoureuses et bien ciblées. Le Parti Québécois va porter la voix des gens de l’Outaouais. »
Le président sortant, réélu pour un second mandat, M. Yves Rochon, croit que le Parti Québécois a un potentiel de croissance significatif en Outaouais. « Le nombre de membres du Parti a augmenté de plus de 25 % dans Hull et dans Pontiac durant la campagne électorale. Les militants sont au rendez-vous et elles et ils ont envie de parler d’indépendance, de parler haut et fort des affronts d’Ottawa, de la promotion et de la défense de la langue française et de leur désir de se gouverner eux-mêmes. » Les trois ex-candidates ont d’ailleurs indiqué durant cette assemblée que le projet d’indépendance est loin d’être une idée dépassée, plus au goût du jour, selon elles.
