Alors que la grève des autobus scolaires entre dans sa troisième semaine, les parents expriment leur frustration
Alors que la grève des autobus scolaires entre dans sa troisième semaine, les parents expriment leur frustration
La grève en cours des chauffeurs d’autobus scolaires entre dans sa troisième semaine, et il n’y a actuellement aucune fin en vue, car les deux parties sont dans une impasse sur les augmentations de salaire et la durée des contrats. La Commission scolaire Western Québec a publié un communiqué de presse à la fin de la semaine dernière (12 mai), notant sa « profonde frustration » face à la situation, et a indiqué qu’elle invoquerait des clauses de son contrat pour imposer des sanctions financières aux entreprises pour les services qu’ils n’avaient pas livré. Il note également qu’il est peu probable que la grève se termine dans un proche avenir.
« Nous avons profité de chaque occasion pour rappeler à toutes les parties que des services de transport fiables, sécuritaires et opportuns sont un facteur important dans la réussite de nos élèves. Malgré nos interventions, et à notre grande déception, il semble y avoir des progrès très limités, voire aucun, à la table des négociations », lit-on dans le communiqué. « Malheureusement, avec les dernières informations dont nous disposons, il semble très peu probable que les compagnies de transport parviennent à un accord avec leurs chauffeurs dans un avenir proche ».
CHIP 101.9 a parlé avec plusieurs parents de leur expérience pendant la perturbation.
Shannon Lasalle, parent d’Otter Lake, dont les deux enfants fréquentent l’école secondaire Pontiac à Shawville, a déclaré qu’en tant que coiffeuse indépendante, qu’elle a une certaine flexibilité avec son horaire, mais le temps supplémentaire consacré à la coordination du transport est toujours difficile en tant que parent mono-parental.
Elle a ajouté qu’avec les perturbations de l’éducation causées par la pandémie au cours des dernières années, c’est la dernière chose dont les élèves ont besoin.
Pour Richard Lance et Crystal Dubeau, propriétaires d’un restaurant à Otter Lake, la situation est un peu plus compliquée, puisqu’ils doivent conduire un enfant à l’école primaire St. John’s à Campbell’s Bay, et deux autres à Shawville à l’éducation des adultes et à l’école secondaire, intégrant un aller-retour d’environ 80 km dans leur programme deux fois par jour.
Ils ont dit que les jours où ils doivent se rendre en ville pour s’approvissioner, leurs enfants doivent manquer l’école, car ils ne seront pas de retour à temps pour les récupérer. Ils ont ajouté qu’ils prévoient que la grève durera jusqu’à la fin de l’année scolaire et ont essayé de se coordonner avec d’autres parents de la région.