À l’automne, le risque d’incendie de forêt est encore présent
À l’automne, le risque d’incendie de forêt est encore présent
À l’aube du changement de saison, la SOPFEU rappelle que le risque d’incendie de forêt demeure bien présent, même en automne. Les activités récréatives propre à cette période, comme la fermeture des chalets, la chasse ou le brûlage de feuilles mortes et de résidus végétaux sont, chaque année, à l’origine d’une quarantaine d’incendies.
Avec l’arrivée des températures plus fraîches, de nombreux végétaux perdent leur feuillage, se fanent et deviennent hautement inflammables. L’organisme de protection rappelle qu’à l’automne, quelques heures d’ensoleillement suffisent pour assécher les feuilles mortes et autres petits combustibles qui s’accumulent au sol. Il faut donc toujours demeurer vigilants avec l’utilisation du feu, et consulter l’indice du danger d’incendie avant d’accéder à la forêt.
Plutôt que de brûler les feuilles mortes, la SOPFEU encourage la population à opter pour des solutions écologiques et sécuritaires :
- Le compostage : Utiliser les feuilles mortes comme engrais en passant la tondeuse sur les feuilles pour les déchiqueter et épandre les résidus sur le terrain ou dans le jardin;
- La collecte des résidus verts : Plusieurs municipalités ramassent les sacs de résidus végétaux au printemps et à l’automne;
- L’écocentre : Transporter à l’écocentre les matières résiduelles, particulièrement les végétaux de plus grande dimension ou autres déchets.
Par ailleurs, la SOPFEU souligne que plusieurs municipalités interdisent les brûlages domestiques sur leur territoire ou exigent l’obtention d’un permis avant de procéder à un tel brûlage. Il est donc recommandé de s’informer au préalable sur la réglementation en vigueur.
Bien que les nuits soient plus fraîches, la saison du camping n’est pas terminée et plusieurs s’adonnent encore à des activités de plein air. La SOPFEU rappelle aux utilisateurs de la forêt de maintenir de bonnes pratiques pour prévenir les incendies.
Avec les changements climatiques qui entraînent des périodes de sécheresse plus fréquentes et augmentent le risque d’incendie, la SOPFEU estime que la prévention et la sensibilisation du public sont plus nécessaires que jamais, tant pour réduire le nombre de feux de cause humaine que pour rendre les communautés plus résilientes face aux incendies de forêt.
