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Grève des enseignants : « Pour régler, ça prend des classes équilibrées » – Daniel Boisjoli

Grève des enseignants : « Pour régler, ça prend des classes équilibrées » – Daniel Boisjoli

11 décembre 2023 à 9:33 am

Le Front commun des syndicats de la fonction publique québécoise poursuit une troisième séquence de grève qui s’est amorcée vendredi dernier. Le Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR FSE-CSQ) a affirmé qu’il est déterminé à améliorer leurs conditions de travail.

« Le gouvernement doit comprendre que la composition de la classe est un enjeu incontournable pour les enseignantes et enseignants que nous représentons. Il doit entendre nos solutions pour revoir à la baisse le trop grand nombre d’élèves en difficulté dans un même groupe. La situation ne peut plus durer. Les enseignants tombent au combat. Il faut leur donner les conditions d’enseignement qui leur permettent de faire leur travail en répondant aux besoins des élèves devant eux, de mieux les encadrer et de faire ce qu’ils veulent faire, c’est-à-dire enseigner », a fait savoir Daniel Boisjoli, président du SPEHR.

Dans un communiqué de presse, ils ont rappelé les principales demandes des enseignantes et enseignants de la FSE-CSQ et de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ), qu’ils ont défini en trois catégories.

− Améliorer la composition de la classe ;
− Alléger la tâche du personnel enseignant ;
− Améliorer la rémunération du personnel enseignant ;

Dans le cadre du renouvellement de leur contrat de travail, en plus de demander d’améliorer la composition de la classe, les enseignantes et enseignants demandent également un allègement de la tâche et une amélioration de la rémunération. Mobilisés comme jamais, les enseignants du SPEHR-CSQ, représentés par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), sont parmi les 100 000 enseignants du Front commun en grève du 8 au 14 décembre. Rappelons qu’ils ont en main un mandat à hauteur de 95 % pour exercer ce droit pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

« C’est l’heure pour le gouvernement de passer de la parole aux actes. Nous voulons voir des améliorations en faveur de l’éducation, de la valorisation de notre profession et de l’école publique. Quand on veut tout faire pour les élèves, on commence par améliorer la situation de ceux qui en ont la responsabilité tous les jours, les enseignants », a conclu Daniel Boisjoli.