L’UPA Outaouais-Laurentides s’inquiète des conséquences de l’inflation sur la situation financière des fermes québécoises
L’UPA Outaouais-Laurentides s’inquiète des conséquences de l’inflation sur la situation financière des fermes québécoises
La Fédération de l’UPA de l’Outaouais-Laurentides s’inquiète des résultats alarmants d’un récent sondage de l’UPA sur les conséquences de l’inflation, de l’augmentation des coûts de production et de la flambée des taux d’intérêt sur la situation financière des fermes québécoises.
« Les résultats du sondage confirment que l’agriculture est plus impactée que d’autres secteurs par le contexte économique défavorable et que l’horizon s’assombrit pour un nombre grandissant de fermes, plus particulièrement les entreprises en démarrage. Il n’est pas trop tard, mais il y a urgence d’agir », a déclaré le président général de l’UPA, Martin Caron. « Notre région n’échappe pas à la crise en devenir dans le secteur agricole. À l’instar des gouvernements du Québec et du Canada, nos élus régionaux ont peu réagi jusqu’à maintenant face aux difficultés rencontrées par nos entreprises agricoles. Cette nonchalance, toutes formations politiques confondues, doit cesser immédiatement. L’avenir alimentaire des Québécoises et des Québécois est à leur portée.
Les données pour nos régions sont plus qu’alarmantes ! », a ajouté Stéphane Alary, président de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides.
Selon l’UPA, l’augmentation du coût des intrants de production (+27,9 %) a été près de trois fois supérieure à l’inflation (+11,8 %) entre janvier 2020 et septembre 2022. La hausse importante et rapide des taux d’intérêt, depuis janvier 2022, a quant à elle aggravé de beaucoup la situation. En raison de leur endettement plus élevé, les jeunes de la relève risquent d’être parmi les plus affectés par cette flambée des taux.
En Outaouais-Laurentides, 14 % des entreprises agricoles (334 fermes) ont répondu au sondage. « Le resserrement excessif de la réglementation agroenvironnementale, au moment où la pérennité de plusieurs entreprises agricoles est compromise, ajoute une pression considérable sur les épaules d’agricultrices et d’agriculteurs qui se questionnent déjà sur leur avenir », a conclu M. Alary. Plus de détails à venir à la radio CHIP 101,9.