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Inconduites sexuelles: demande d’action collective contre le Nordik Spa Village de Chelsea

Inconduites sexuelles: demande d’action collective contre le Nordik Spa Village de Chelsea

21 août 2025 à 12:09 pm

Des personnes présumées victimes d’agressions ou d’inconduites sexuelles lors d’un massage au Nordik Spa Village de Chelsea ont déposé une demande d’action collective contre l’établissement de villégiature pour la gestion des employés et contractants impliqués.

Dans la demande de recours en action collective, déposée le 13 août, les avocats de la demanderesse recommandent à la cour que le Nordik verse une indemnisation à «toutes les personnes, de même que leurs héritiers et ayants droit, ayant été agressées sexuellement durant un massage au Nordik Spa Village Chelsea.»

La personne ayant déposé la demande, A. G., est une femme de 45 ans. Lors d’une sortie au spa avec l’une de ses amies, en décembre dernier, elle aurait été victime d’actes inappropriés de la part d’un massothérapeute, Lorenzo Velasque, qui travaillait alors sous contrat pour l’entreprise. Celui-ci aurait, entre autres, déposé ses testicules dans la main gauche de la femme et «massé l’intérieur de sa cuisse, à quelques centimètres de son vagin, pendant environ 10 minutes».

Après avoir appelé la gérante des massothérapeutes le lendemain, la femme était aussi «malheureuse de la réponse», qui n’aurait compris ni d’excuse ni de suivi de la part du spa.

Au moins cinq massothérapeutes ayant offert leurs services au Spa dans les dernières années auraient posé des gestes inappropriés envers leurs clientes. Certains de ceux-ci ont fait face à des poursuites criminelles.

La demande d’action collective est toutefois encore en attente d’être approuvée par un juge, ce qui signifie qu’il y a toujours possibilité qu’elle soit refusée. Les avocats mentionnent aussi, dans la requête, que le spa devrait faire preuve de plus de prévention afin d’éviter que d’autres situations similaires se produisent.

Par exemple, ils recommandent à l’entreprise d’«adopter de plus stricts critères d’embauche», de «soumettre ses massothérapeutes à des formations en lien avec les violences à caractère sexuel» ainsi que de «sensibiliser sa clientèle sur sa vulnérabilité lors d’un massage et sur les risques d’abus sexuels pour lui permettre de faire un choix éclairé».

L’entreprise ne compte pas commenter les allégations contenues dans la demande de recours avant le moment approprié et compte «collaborer pleinement avec les autorités si des allégations sont portées à notre attention».

«Nous souhaitons rassurer le public quant à la rigueur de nos contrôles internes et à notre intolérance envers tout comportement compromettant la sécurité ou la confiance de nos invités.es.», ajoute Mme Mathieu.

Texte de: Sarah-Jeanne Tremblay, Le Droit