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31M$ pour la santé mentale des Québécois

31M$ pour la santé mentale des Québécois

7 mai 2020 à 12:00 am

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:51 pm

Québec investira 31 millions de dollars pour accroître les services de soutien en santé mentale en annonçant la venue d’un plan d’action COVID-19.

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a précisé comment les sommes seront utilisées.

Mme McCann a aussi expliqué qu’environ 15 pour cent des gens ayant communiqué avec les services de santé souffraient de détresse mentale dans la province. Les statistiques démontrent par ailleurs que le sommet de la courbe de détresse psychologique survient habituellement plusieurs semaines après le sommet de la courbe épidémique.

Le 31 millions annoncé ce mercredi visera à rehausser l’accès aux services psychosociaux et aux services de santé mentale dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.

Parmi les mesures, mentionnons notamment :
– la bonification des services Info-Social 811 ;
– l’amélioration de l’accès aux services psychosociaux et de santé mentale appropriés et en temps opportun pour toute personne en faisant la demande ;
– l’intensification des services de consultation sociale et de consultation psychologique ainsi que le déploiement des services prioritaires en santé mentale, dont le rehaussement des services de proximité.

La vice-première ministre du Québec et ministre de la Santé publique, Geneviève Guilbault. a reconnu que le confinement pèse lourd sur les citoyens. Elle a tenu à répéter, alors que le déconfinement s’amorce graduellement, que les consignes de distanciation et l’interdiction de rassemblements demeurent importants afin de garder le contrôle sur la propagation du virus.

« Avec la pandémie, on se préoccupe beaucoup de notre santé physique, mais il ne faut pas que ça se fasse au détriment de notre santé mentale, a déclaré la vice-première ministre. Je veux en profiter pour dire aux gens qui vivent avec des problèmes de santé mentale de ne pas hésiter à consulter. On n’a pas à choisir entre le virus et la détresse. On doit s’attaquer aux deux en même temps », a-t-elle ajouté lors du point de presse quotidien.