Rencontre entre les présidences des commissions scolaires et les députés caquistes de la région

Rencontre entre les présidences des commissions scolaires et les députés caquistes de la région

15 mars 2019 à 12:00

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:53

Les présidences des commissions scolaires de la région dont Diane Nault de la Commission des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO) ont publié un communiqué de presse où ceux-ci disent avoir apprécié l’accueil et l’écoute offerts par le ministre responsable de l’Outaouais et ministre de la Famille, Mathieu Lacombe ainsi que le député de Chapleau, Mathieu Lévesque lors d’une rencontre tenue le 8 mars dernier à Chelsea. Les présidences, disent avoir profité de cette rencontre pour déposer leur document intitulé Rapport en faveur du maintien d’une gouvernance élue démocratiquement. Ils ont également traité plus spécifiquement des impacts en Outaouais de l’implantation des maternelles 4 ans, des difficultés d’acquisition des terrains pour de nouvelles écoles et des risques de dévitalisation des petits milieux advenant l’abolition du concept d’équité dont sont redevables les élus scolaires.

À l’issue de cette première rencontre avec la députation caquiste de l’Outaouais depuis les élections provinciales de l’automne dernier, les présidences des 4 commissions scolaires francophones de l’Outaouais disent avoir signifié clairement qu’elles ne s’opposaient pas aux maternelles 4 ans mais proposaient au contraire leur collaboration auprès du gouvernement pour trouver des solutions à la pénurie de locaux, de personnel enseignant et de personnel des services complémentaires déjà présente dans les commissions scolaires.

En ce qui a trait aux difficultés d’acquisition des terrains pour les écoles, le ministre Lacombe a répondu qu’il ne demandait pas mieux, lui comme ses collègues députés de la région, d’appuyer les commissions scolaires en autant qu’il soit mis bien au fait des dossiers de construction comme tels, ce à quoi les présidences ont répondu qu’elles n’y manqueraient pas.

Il est aussi mentionné que les présidences scolaires se sont permises de rappeler la légitimité des élus scolaires en prenant pour exemple la Finlande, l’Ontario et l’Alberta, qui possède des structures scolaires locales démocratiques et électives.