Le PQ souhaite un virage 100 % CPE dans les services de garde au Québec

Le PQ souhaite un virage 100 % CPE dans les services de garde au Québec

Le Parti Québécois tenait une conférence de presse dimanche matin (18 septembre) dans la circonscription de Pontiac, soit au CPE Grande Rivière, situé dans le secteur Aylmer. Pour l’occasion, les candidates des circonscriptions de Hull, Camille Pellerin-Forget et Audrey-Ann Chicoine dans Papineau, comptaient sur un visage bien connu du Parti Québécois, soit la députée sortante de Joliette, Véronique Hivon, qui est venue présenter l’engagement du PQ en matière de services de garde.

L’objectif vise à ce qu’en matière de services de garde éducatifs, toutes les nouvelles places créées le soient en CPE et à transformer les garderies privées en CPE. L’engagement du Parti Québécois est que toutes les garderies non subventionnées le deviennent et que toutes les places en garderie au Québec puissent être de 8,70 $ par jour.

« Parce que premièrement, ça veut dire des places. Parce qu’on veut augmenter le nombre de places en nombre suffisant pour arrêter les casse-têtes des familles qui ne trouve pas e place. Deuxièmement, parce que ça veut dire 100 % de place au tarif unique de 8,70 $. Donc d’arrêter de voir des familles soit se priver de place parce que c’est trop cher ou se ruiner pour pouvoir recommencer à travailler. On ne veut surtout pas un recul de la place des femmes sur le marché du travail qui est une grande avancée de cette politique-là familiale. Et troisièmement et fondamentalement, c’est la qualité que l’on retrouve dans les CPE. Il y a de bons milieux partout là, on s’entend là-dessus. Mais, dans le CPE, on voit que, étude après étude, c’est le milieu qui ressort comme ayant globalement la plus grande qualité. Ce sont des milieux où les services sont offerts à l’intérieur même. »
– Véronique Hivon, Députée sortante de Joliette

La candidate dans Papineau, Audrey-Ann Chicoine, a souligné qu’à son avis, cet engagement pourrait avoir un impact positif en milieu rural.

« Oui, dans le fond, nous, dans les MRC, dans les secteurs plus ruraux, c’est important de reconnaitre aussi l’apport des CPE, des grosses installations, mais aussi des milieux familiaux régis par le bureau coordonnateur des CPE. Parce que, dans le fond, c’est souvent des services de proximité et on veut vraiment que, tu sais, nos familles n’aient pas à faire de détour pour aller porter les enfants. On veut vraiment que, la routine d’aller porter les enfants dans les CPE rentre dans la routine quotidienne des parents. Donc, pour favoriser d’accessibilité des services pour les enfants. »
– Audrey-Ann Chicoine, Candidate dans Papineau

La candidate dans Hull, Camille Pellerin-Forget, soutient que les CPE permettent aux parents d’avoir un mot à dire sur la gouvernance et la gestion des centres de petite enfance.

« C’est très important, parce que, on parle d’un CPE, c’est un OSBL, on a un conseil d’administration qui est autonome, indépendant. C’est un contre-pouvoir qui est nécessaire, parce que bon, on a des gouvernements qui préfèrent un peu abolir les contre-pouvoirs. Quand on privatise, c’est bon pour les CPE, mais c’est bon ailleurs aussi. Quand on privatise, c’est qu’on abolit toute forme de contre-pouvoir. Comme Véronique le disait tout à l’heure dans une autre entrevue, c’est que les milieux privés, en voulant offrir des conditions équivalentes à celles des CPE, bien elles n’arrivent pas financièrement, même avec beaucoup de bienveillance, le calcul ne se fait pas. Alors qu’ici, il n’y a pas de but lucratif. Donc, on ne cherche pas le profit, on cherche juste à rentabiliser les services et à les maximiser. Donc, je pense qu’il faut toujours le répéter, que le mode de gouvernance est très très, complètement différent. »
– Camille Pellerin-Forget, Candidate de la circonscription de Hull

Le reportage complet sur cette conférence du Parti Québécois est disponible ici.