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Un manque de ressources pour les personnes aux prises avec des dépendances selon Rick Cahill

Un manque de ressources pour les personnes aux prises avec des dépendances selon Rick Cahill

3 mai 2022 à 12:00

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:48

Un bénévole très impliqué dans la région venant en aide aux personnes en lien avec des problèmes de dépendance aux drogues et à l’alcool, Rick Cahill, sonne l’alarme. Rick Cahill croit que les ressources pour aider les personnes vivant des dépendances aux drogues et à l’alcool sont inadéquates, contrairement à ce qui était offert dans le passé. En effet, Rick Cahill soutient que, dans le passé, certaines places étaient réservées pour les patients de la région dans une section de l’Hôpital Montfort.

« L’important est que, des années passées, quand ils ont partis, là-bas, attaché à Montfort, on avait 6 lits pour les francophones. On avait ces 6 lits-là et ils étaient disponibles juste pour nous autres payés par, subventionné par, qui que ce soit dans le domaine de la santé. Et puis, c’est de grosses grosses subventions qu’ils ont eues pour faire ça. Et puis, dans ce temps-là, je l’ai quasiment toujours gardé plein. Puis, un moment donné, ils ont décidé de couper ces lits-là. Ils ont décidé ça, juste parce que quoi ? On ne le sait pas. Peut-être que c’était pour sauver de l’argent. Il croyait, dans ce temps là, la gérance croyait dans ce temps-là, que le monde avec des dépendances à la drogue ou à l’alcool ou d’autres médicaments prescrits, c’était capable de se détoxer à l’hôpital. »
– Rick Cahill

Pour Rick Cahill, qui possède près de 40 ans d’expérience dans le domaine d’aide aux personnes vivant des dépendances aux drogues et à l’alcool, il croit qu’un centre, comme ce qui était offert dans le passé pour les Québécois du Pontiac à l’Hôpital Montfort, est nécessaire et permet d’entourer adéquatement les personnes venues recevoir des soins en lien avec la consommation de drogues et d’alcool.

« Oui, il y avait une expertise. Ils étaient entrainés spécialement dans ce domaine-là. Tandis qu’à l’hôpital, moi, j’en ai envoyé ici, moi-même, à l’hôpital de Shawville, pas loin de chez nous. Et puis, j’en ai envoyé une là, ils pensaient : oh, elle était très fine, très fine, très fine, mais en dedans d’un mois, ils ont su qu’est ce que je voulais dire, ce n’était pas pareil. Elle, elle avait des médicaments pour la douleur, des opioïdes, et puis elle changeait ça avec quelqu’un sur la rue. Et, le chum sur la rue venait la visiter et lui amenait de la boisson. Et puis, c’est ça la différence. C’est ÇA la différence. »
– Rick Cahill

L’entrevue complète avec Rick Cahill est disponible ici.