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Un défi de taille attend Martin Bertrand dans les prochains jours

Un défi de taille attend Martin Bertrand dans les prochains jours

24 décembre 2019 à 12:00

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:52

Arrivé depuis quelques jours en Argentine, l’enseignant de l’École secondaire Sieur-de-Coulonge et conseiller municipal à l’Île-du-Grand-Calumet, Martin Bertrand a entamé son périple pour gravir l’Aconcagua, le plus haut sommet en Amérique. En communication avec CHIP 101,9, Martin Bertrand a répondu à quelques questions. Celui-ci a d’ailleurs mentionné sur son compte Facebook qu’il s’agissait d’un des plus grands défis qu’il a dû affronter jusqu’à maintenant, lui qui s’est rendu au camp de base de l’Everest au printemps 2018.

CHIP 101,9 : Pourquoi dis-tu que c’est le plus grand défi que tu as vécu jusqu’à maintenant?

Martin Bertrand : La charge n’est pas évidente. On porte environ 20 kg d’équipement chacun et il y a beaucoup de changements de température. La chaleur en particulier peut davantage nous affecter. Le sol également n’est pas évident puisqu’il est principalement formé de roches.

CHIP 101,9 : Quelle est la grande différence avec votre expérience au camp de base de l’Everest?

Martin Bertrand : Moins évident parce qu’on n’a pas autant de porteur, on doit donc travailler plus fort. À mon avis, selon ma perception la route est environ 80% plus difficile selon moi. Notre route est à sens unique.

CHIP 101,9 : Comment vois-tu la route jusqu’au sommet?

Martin Bertrand : Tout dépend des températures. Certaines prévisions mentionnent des températures ressenties avec le facteur éolien qui pourraient atteindre – 30. Ce qui peut causer toute sorte d’ennui. Par contre, je pense que nous serons en mesure de le faire. Nous avons une équipe aguerrie avec une Néerlandaise, deux Australiens, trois Américains et quatre Canadiens.

Selon les prévisions, Martin Bertrand devrait avec son groupe atteindre le sommet de l’Aconcagua le 30 décembre prochain. Voici ce qu’il décrivait le 23 décembre dernier via son compte Facebook : « C’est comme monter un « pit de gravelle ». Tu poses le pied et tu recules de la moitié. La température peut atteindre 30 au gros soleil. On est supposé être sur un glacier mais il n’en reste presque plus. Dévastation d’une sécheresse sans précédent. Le camp 1 est à 5000 m. Aujourd’hui c’est une journée de repos. Demain on déménage au camp 1 en emportant le reste du matériel nécessaire. L’enfer sur terre. Le soir il fera -10. Le jour suivant on recommence entre le camp 1 et 2 qui se trouve à 5500 m. On va ensuite tout déménager au camp 2 le jour suivant pour une journée de repos au camp 2. Ensuite viendra la dernière rotation entre les camps 2 et 3 pour se placer en position pour tenter le sommet. Le camp 3 est à 6000 m et le sommet à 6962 m ».

Rappelons que l’Aconcagua, ayant 6 962 mètres d’altitude, est situé en Argentine à quelques kilomètres de la frontière chilienne. CHIP 101,9 devrait s’entretenir avec Martin Bertrand au cours des prochains jours.

Voici l’entrevue réalisée avec Martin Bertrand quelques semaines avant son départ.

Les propos de Martin Bertrand ont été recueillis par la salle des nouvelles de CHIP 101,9.