La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) interpelle la population au sujet du quotidien vécu par le personnel du réseau de la santé

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) interpelle la population au sujet du quotidien vécu par le personnel du réseau de la santé

25 mars 2021 à 12:00

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:50

Les travailleuses et travailleurs membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont tenté d’interpeller la population et de les sensibiliser aux difficultés vécues au quotidien par le personnel du réseau de la santé et des services sociaux.

« Il y a un an, le gouvernement Legault instaurait par arrêté ministériel des mesures suspendant certaines conditions de travail des salarié-es de la santé et des services sociaux. Cet arrêté est toujours en vigueur. Il s’est servi de cette mesure de manière abusive pour nier les droits des travailleuses et des travailleurs, sans aucune négociation avec les syndicats. De plus, les employeurs profitent de cet arrêté ministériel pour : forcer le personnel à travailler à temps complet, parfois jusqu’à 12 heures par jour, pour les obliger à faire du temps supplémentaire, pour les déplacer de leur lieu habituel de travail et pour leur refuser leurs congés et leurs vacances. Le gouvernement a adopté à chaque fois une approche unilatérale ignorant les droits et la santé du personnel lorsqu’il s’agit de moyens à mettre en place pour protéger le personnel ou leurs conditions de travail », a déclaré la présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais – CSN, Josée McMillan.

Parmi les mesures souhaitées par Josée McMillan, notons les augmentations salariales pour les infirmières en zone rurale, qui selon la présidente du Syndicat, devrait avoir des impacts positifs dans le Pontiac afin de retenir et recruter le personnel. Le Syndicat a aussi souligné qu’il y a près d’un an que les conventions collectives du secteur public sont venues à échéance. L’entrevue complète avec Josée McMillan est disponible ici.