Arrestation de Guillaume Carle

Arrestation de Guillaume Carle

22 juin 2021 à 12:00

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:50

Le grand chef autoproclamé de la Confédération des peuples autochtones du Canada (CPAC), Guillaume Carle, a été arrêté la semaine dernière en lien avec une enquête policière concernant son organisation. Guillaume Carle, 60 ans, a été actif sur le territoire du Pontiac dans le passé, a été accusé de fraude de plus de 5000$ et de possession et d’utilisation de documents contrefaits, a indiqué la Sûreté du Québec (SQ) dans un communiqué.

Selon l’enquête de la SQ menée en collaboration avec les Peacekeepers de Kahnawake, la police de Châteauguay et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, Carle «aurait créé la carte de la CPAC et véhiculé faussement que ses détenteurs bénéficieraient de droits garantis aux autochtones, notamment, en matière fiscale ainsi que de chasse, causant ainsi des préjudices monétaires aux utilisateurs».

Les victimes qui ont payé des coûts d’adhésion à la CPAC se sont retrouvées avec des pertes monétaires, mais également flouées en regard de droits invalides, a indiqué la police. D’ailleurs, nous rappelons aux citoyens en possession de ces cartes qu’elles n’ont aucune valeur légale. Seul le Certificat sécurisé de statut d’Indien émis par Relations Couronne Autochtones et Affaires du Nord Canada est un document valide reconnu pour exercer certains droits notamment fiscaux prévus à la Loi sur les Indiens», a mentionné la SQ.

Carle a été arrêté par les constables spéciaux du palais de justice de Gatineau à la suite de l’émission d’un mandat d’arrestation. Il était au palais de justice en lien avec un dossier de menaces. Il a aussi été accusé de possession non autorisée d’une arme à feu, de possession d’une arme à feu sans avoir de permis, d’entreposage négligent d’une arme à feu et de recel. La police a indiqué que sept perquisitions ont été menées lors de l’enquête et que des documents, des armes à feu et des munitions ont été saisis. Guillaume Carle fait déjà face à plusieurs autres accusations au palais de justice de Gatineau, dont incitation à des contacts sexuels sur une personne d’âge mineur, harcèlement criminel et d’avoir troublé la paix.